La tradition veut que le marin se nourrisse de bons poissons pêchés à la traîne.
Afin de rentabiliser ses bouquins de cuisine où le menu principal est souvent à base de poisson, le Mayéro s’est doté de nombreux apparaux de pêche, tels que lignes de différents calibres, bouchons, carrés, planchettes japonaises, hameçons et rapalas(*) de différentes tailles, cuillères, mitraillettes, fusil harpon, croc, épuisette, nasse, trémail de 50 mètres…
L’équipage ne manque pas d’aborder le sujet “pêche” avec des bateaux de rencontre, dont certains exhibent des photos de beaux spécimens: dentés, thon, dorades, coriphénes, loups…
En jouant la naïveté, nous obtenons différents conseils, trucs, astuces pour obtenir des résultats analogues. Malgré notre bonne volonté évidente et notre savoir-faire indéniable, les prises restent rares et ne méritent pas photo. Il est loin le temps où les deux jeunes du bord rivalisaient pour attraper le gros poisson.
Le jeu s’est quelque peu émoussé depuis que nous sommes en Grèce et que la plus jeune a réalisé la plus belle prise en se fichant un hameçon dans le doigt. ce qui entre parenthèses nous a permis de rencontrer une famille grecque très sympa.
Les jeunes filles du bord sont désormais intéressées par un autre type de pêche (confère le chapitre sur les filles).
Chantal et Jean-Marie
(*) petit poisson artificiel en bois peint et muni de plusieurs hameçons tridents dont la forme lui permet de se maintenir entre deux eaux
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