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Les voyages du Mayero

Le mécano s’installe...

Voyage 2004

Mots-clés : moteur, Grèce, Ionienne (mer), Levkas

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Quelques précautions s’imposent: d’abord enlever les coussins des couchettes, la moquette et en général tout ce qui peut être à portée de main. Il convient également de bien fermer la boîte à outils et de la rendre peu accessible pour inciter ce pro à amener son matériel personnel. Ce n’est pas qu’il soit malhonnête dans le fond, mais à vrai dire il est peu regardant sur ce qui lui appartient et ou ne lui appartient pas encore. Et dans le doute, il embarque le tout… Par ailleurs il ne s’encombre pas de démontage sophistiqué. Nous voyons bien que ce genre de détail a le don de le mettre de mauvaise humeur: donc il coupe, il arrache, il scie et ensuite il avise. Et quand le matériel de remplacement n’est pas disponible il s’énerve et si ses recherches n’aboutissent pas rapidement il se calme en abandonnant vite ce chantier qui lui pourrit la vie. Il faut signaler qu’il a une capacité à oublier qui dépasse l’entendement: dans la cale moteur par exemple, nous avons retrouvé boulons, fils électriques, bouts de tuyaux, chiffons et «sopalin» sales, cuvette à peinture, outils hors d’usage , le tout nageant dans un bain d’huile noire et de gasoil nauséabond… Efficace, il sait l’être mais il n’est pas perfectionniste et ne s’encombre pas de détails. Il ne range jamais rien et utilise tout ce qui lui tombe sous la main. Il n’éteint pas les lampes-torches mais les beurre consciencieusement. Il s’agrippe partout et malgré notre vigilance, il réussit à laisser ses traces graisseuses et noires dans les endroits les plus inattendus. Les petites fuites ne l’impressionnent guère même s’il suffit d’un petit coup de tournevis supplémentaire pour pallier le problème. Il nous a à la bonne et c’est tant mieux car il est capable d’ignorer superbement le monde qui l’entoure. Il faut savoir le prendre et respecter son rythme, sans le brutaliser et remettre l’échange à plus tard s’il n’est pas dans de bonnes dispositions. Il faut le voir enfourcher sa moto “easy-rider”, la queue de cheval au vent ou visiter son nouveau bateau-atelier pour lui pardonner toutes ses frasques. En cas d’urgence, un sésame: s’ouvrir de son problème à sa femme Maria qui , elle, peut lui parler à tout moment ou presque… Chantal et Jean-Marie

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