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Les voyages du Mayero

Petits mouillages entre amis

Voyage 2015

Mots-clés : oursin, recettes

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Il y a des miracles parfois : naviguer de conserve plusieurs jours avec le « Departure » de notre ami Christian, se retrouver à quatre bateaux connus dans la même baie dont Belle Lurette et son capitaine Jacques qui était resté bloqué 10 jours dans une baie déserte des Cyclades et qui avait bien besoin de rejoindre le monde des humains , partager la bonite pêchée et préparée par nos soins pendant le voyage avec tout ce joli monde … Déguster « l’oursinade » que l’équipage du Sarenne a gentiment ramassée tout en transmettant ses secrets de pêche à l’un d’entre nous… Prendre plaisir à se regrouper au petit matin en annexe sur un plan d’eau cristallin et à goûter simplement le temps qui passe… Faire semblant d’être chagriné pour Jacques qui rentre bredouille de sa pêche aux poulpes, sachant pertinemment qu’il ira, dès que possible, s’en fournir chez le marchand pour élaborer ses fameuses recettes avec ses « prises » de choix… Rejoindre le port voisin pour refaire l’avitaillement du bord (hé oui, il faut bien se sustenter!) et s’asseoir, en fin de matinée, à cette occasion, au cafénéion sympa pour siroter l’ouzo et apprécier les mezzés en prenant son temps… Profiter de la présence de tous ces capitaines expérimentés pour dénouer facilement un embrouillamini de chaîne d’ancre prise sur un ancien corps mort. Revoir une amie de longue date, ravie de cette bonne surprise et résoudre ainsi le problème de l’un d’entre nous, obligé de retourner dans son pays d’origine pour raison familiale… Se faire accueillir à l’étape suivante par Philippe et Arman sur le « Chief » , venus spécialement à notre rencontre à la voile… Abuser des compétences de Philippe pour retrouver après une plongée une coque impeccable… Vivre des soirées d’enfer avec Katya, Alyssia jusqu’à plus point d’heure… Discuter avec Anna de l’importance de l’obsidienne pendant l’age de bronze…
Bon il ne faut donc pas se plaindre, même si parfois le comportement de certains plaisanciers laisse à désirer, en voulant par exemple nous griller la politesse pour avoir les meilleurs emplacements possibles dans un tout petit port, même si nous avons subi quelques beaux orages et si la capote du Mayero, élément devenu indispensable au bien être de son équipage, montre des signes évidents de faiblesse… Demain c’est le grand marché à Erétria, il fait beau et nous sommes bien … Que demander de plus.

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