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Les voyages du Mayero

Le meilleur mouillage

Voyage 2000

Mots-clés : mouillage, Grèce, Ionienne (mer), Kalamos

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Grand conseil d’équipages (nous étions alors deux voiliers à voguer de concert…) autour des documents du bord. Malgré de nombreuses supputations , de longs conciliabules, nous étions au terme de cet échange, un peu pessimistes. Même si nous avions plusieurs options sérieuses, le lendemain matin, en levant les ancres, nous n’étions pas très rassurés.

Et puis, après quelques milles, surprise! Sous le vent de l’île derrière un filet à thons, nous découvrons une petite crique, où somnolent seulement quelques barques de pêcheurs. L’eau est claire, les fonds sont propres. Les possidonies n’assurent pas un ancrage de toute sécurité mais nous avons les meilleures ancres du monde… et les rares bateaux qui s’aventureront dans ces parages par la suite, ne prolongeront pas leur séjour au-delà de quelques heures à cause de ce problème.

Les poissons sont là et nous pouvons enfin profiter des produits de notre pêche. Le décor est magnifique: jolie garrigue et un peu plus haut des oliveraies bien entretenues à flan de rocher (même si nous n’avons jamais vu personne s’y intéresser)… Les chants des oiseaux le matin et celui plus continu des cigales à longueur de journée… Un petit vent doux pour rafraîchir nos après-midis…

S’il manque quelques vivres à bord, il faut emprunter un petit sentier escarpé seulement signalé par les traces de terre sur les rochers, laissées par le passage régulier des pêcheurs qui fréquentent l’endroit. Nous rejoignons un joli chemin de terre que bordent quelques oliveraies millénaires et où paissent quelques mulets placides.

Des jardins bien entretenus nous annoncent un village délicieux où les gens répondent à nos saluts et engagent la conversation quand nous prenons le café grec à la taverne.

Au retour, l’équipier qui est resté à bord en a profité pour relever le filet. Il vient nous chercher avec l’annexe et nous annonce ses bonnes prises. Pour revigorer nos corps un peu moites, nous plongeons et partons à la découverte des fonds marins riches de trésors pour nos yeux.

L’abri est assez bon mais les vents de Méditerranée tournent parfois rapidement ou peuvent forcir très vite. Une bonne couverture météo ne suffit donc pas toujours. Le capitaine reste donc sur ses gardes et développe tous ses sens pour enregistrer le moindre signe annonciateur de changement possible. L’équipage dit qu’il est un peu anxieux, lui rétorque qu’il faut rester vigilant.

«On ne sait jamais! »

Jean-Marie

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