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Les voyages du Mayero

Une semaine pour préparer le bateau

Voyage 2014

Mots-clés : mouillage permanent, vivari

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La traversée des paysages grandioses du Massif Central, des Alpes et de la Marche nous ont facilité la transition. Des étapes chaque soir plus agréables les unes que les autres : merci à Gaëlle, Coralie, Henriette, Maria Grazzia, Giovanni, Lorenzo, Tatiana. Après une semaine, nous sommes à Vivari.
L’endroit est vraiment formidable, même si les premiers jours sont plutôt frisquets et humides. Le mouillage est tranquille . C’est vraiment bien pour se ré-amariner progressivement. Mais n’exagérons rien, ce n’est pas le paradis quand même . Il ne faut pas oublier la pompe de l’annexe dans le Mayero l’année précédente. Sinon il est bien difficile de rendre opérationnelle notre merveilleuse embarcation, même en soufflant de toutes ses bronches dans les vannes . Heureusement un autrichien, un peu perdu dans la grisaille, revenait de son mouillage en kayak. Il a accepté d’emmener le propriétaire penaud à son voilier pour ramener l’outil indispensable. Penaud d’autant plus que l’embout choisi pour s’adapter sur la pompe n’était pas le bon. Avec un peu d’astuce et avec l’aide du même autrichien sympa nous avons pu arriver à nos fins. Début laborieux donc… Ensuite le capitaine doit plonger chaque jour dans une eau bien fraîche pour nettoyer la coque et l’hélice envahies par des algues et des coquillages prolifiques. (pas plus de 20 minutes pour tenir compte des enseignements de notre ami et plongeur Jean… Chantal veille) Nous étions prévenus par nos amis du Troll qui avaient hivernés sur notre mouillage l’an passé mais la réalité a dépassé la représentation que nous en en avions. Faire de l’eau avec les bidons du bord , ce n’est pas une sinécure (50 litres à chaque voyage pour remplir les 400 litres des réservoirs). Un poisson aventureux est venu boucher l’arrivée d’eau des toilettes, nous privant pendant deux jours de nos WC préférés, le temps de comprendre ce qui nous arrivait. (Démontage complet des tuyauteries, de la pompe, passage de goupillon acheté spécialement, plongée pour déboucher de l’extérieur, nous en passons et des meilleures …). Cet « innochent « était venu se suicider dans l’arrivée d’eau sur la cuvette… Réparer le mouillage dont la bouée a eu la malencontreuse idée d’oublier de flotter et dont une des amarres s’est sciée sur les huîtres particulièrement contondantes. Malgré ces petits tracas, la vie est vraiment belle : les gens d’ici sont très accueillants et très sympas . Nous avons pu trouver les bons artisans pour ajuster la nouvelle moquette, coudre la nouvelle nappe, profiter d’un marché extraordinaire à Nauplie, remettre en route Internet ;notre nouvelle grand voile est superbe, les protections de l’étrave, conçues cet hiver à la maison se sont pas mal adaptées, le plexi pour éviter les projections d’eau sur la table du carré est efficace ; et surtout nous avons retrouvé le sourire et la bonne humeur de notre ami George qui a veillé sur notre Mayéro pendant l’hiver. Cerise sur le gâteau, Jacques est venu nous rendre visite avec la Belle Lurette et il reste quelques jours avec nous. C’est vraiment une belle chance d’être ici.

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