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Les voyages du Mayero

Les Echinades: notre île

Voyage 1999

Mots-clés : poulpe, Echinades, Grèce, Ionienne (mer), pêche

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Et justement ce matin de fin septembre Eole a décidé de souffler dans cette direction. Nous sommes donc sur le point de descendre dans une baie plus abritée quand succombant à notre insatiable curiosité, nous décidons d’aller visiter une crique que nous avions repéré sur la carte. L’endroit nous plait et Eole en accord avec nous décide de tourner un peu plus nord. Nous ancrons dans quelques mètres d’eau transparente et ambossons par l’arrière sur une roche à la côte. La manoeuvre est claire: l’équipage est rompu à ce genre d’exercice. Marion et Nicolas vont découvrir les fonds sous-marins pendant que quelques poissons malicieux tournent autour du Mayéro. Nous sommes absolument seuls.Mouillage aux Equinades La crique résonne des cris joyeux des jeunes. Un peu plus tard , je décide gaillardement, tel Robinson Crusoé, de visiter cette île et répondre ainsi à une question qui nous trotte dans la tête depuis le matin: “sommes-nous vraiment seuls?” Nicolas me débarque sur des rochers. Si le début de ma course est un peu scabreux, la suite est plus facile. En prenant soin d’éviter quelques grosses touffes d’arbustes épineux et quelques à-brupts rocailleux, il suffit de grimper dans le pierrier recouvert d’herbe sèche. L’aigle qui tournait au dessus du bateau est toujours là. Il y a bien quelques traces de passage d’animaux assez remarquables sur la terre ocre-rouge où il ne pousse guère de végétation ; des laisses que je n’identifie pas bien? De vieux oliviers très beaux prouvent à l’évidence que l’homme a habité ici. Je découvre en effet, après un ou deux kms, des ruines déjà anciennes. Mais plus j’avance et plus j’ai la certitude qu’il n’y a personne sur cette île. La fin de mon petit périple me confirme cette hypothèse. Loin d’éprouver du désapointement, je jubile: il existe donc encore des endroits tranquilles et déserts en mer Ionienne. Je reviens donc au bateau d’un pas alerte pour annoncer la bonne nouvelle! Jean-Marie

Poulpe attrapé à la nasseLe poulpe
”Je relève ma nasse! Qu’est ce qu’il a dedans? un poulpe! Nicolas! Viens voir! Qu’est ce qu’il y a encore???J’ai un poulpe! Nicolas viens voir! Nicolas, jaloux de ne pas l’avoir attrapé, vient et nous le nettoyons , le battons et le frottons… Papa le prépare, maman le cuit. Je ne sais pas si vous aimez, mais moi j’aime pas. Nicolas a été cherché du poisson et il a ramené une seiche dont l’os n’était pas formé, c’est pour vous dire qu’elle était petite! Poulpe, dessin de Marion Le poulpe est un céphalopode! Il a 8 bras (tentacules) avec des ventouses! Quand il a peur, il s’en va en lâchant un jet noir pour pas qu’on le suive. Le poulpe se cache dans les rochers (le plus souvent). Il a une dent sous la tête. Marion Nicolas se rattrapera plus tard: il en pêchera plusieurs , dont un spécimen de 2 mètres d’envergure, après une bagarre mémorable . Il en apprivoisera même un petit qui viendra sur son bras…”

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