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Les voyages du Mayero

J'irai revoir mon beau Pélion!

Voyage 2014

Mots-clés : Pélion, recettes

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Nous rentrons dans le golfe de Volos avec vent portant et pluie continue. Belle entrée en matière pour (re)découvrir le Pélion. Cette région est connue depuis l’antiquité pour sa production d’huile d’olive et de fruits. Ses arbres, selon la mythologie, servirent à construire l’Argo qui permit à Jason de conquérir la Toison d’Or. Cette grande presqu’île difficilement accessible depuis la terre , en raison de son relief très accidenté, est couverte de belles forêts, de collines d’oliveraies à perte de vue et ses pommes sont, aujourd’hui,réputées dans la Grèce entière. Dans chaque village, des fontaines partout, une belle plateia (place centrale) avec d’ immenses platanes dont parfois un seul suffit à protéger cet espace d’échanges et de fêtes. Le climat est relativement doux toute l’année, sauf dans les villages les plus hauts perchés . Il faut bien le payer par des précipitations régulières. Et à cette époque de l’année, elles se produisent sous forme orageuses. Cette nuit encore, nous nous sommes trempés à 1 heure pour fermer les hublots en catastrophe et relever le moteur de l’annexe en raison de rafales très violentes. En quelques instants malgré nos cirés, nous étions trempés, noyés…
Nous avons commencé notre balade en nous arrêtant dans la petite île de Trikéri à l’entrée du golfe. Le port miniature permet d’accueillir quelques voiliers en plus des bateaux de pêche et des deux taxis qui font le lien avec le continent. Heureusement qu’ils sont là pour le ravitaillement, le transport scolaire et les allers et retours des habitants. Pas de voiture bien sûr, mais de jolis chemins pour parcourir l’île en tous sens dans les oliveraies et rejoindre le monastère et les maisons isolées. A cette époque de l’année c’est Bysance !!! Bon, ce n,’est pas le tout, il ne pleut plus et nous allons rejoindre Vathoudi, totalement protégé, pour rechercher les centaures dans le Pélion. Des anglais très sympas nous prêtent leur bouée pour une semaine. Mayero aux petits oignons, nous partons en mopet pour trouver notre « toison d’or ». Après 300 km parcourus à petite vitesse sur les routes à lacets magnifiques et des heures à pied sur des sentiers de rêve, nous avons vu des ânes, des vipères, des milliers d’oliviers, des hommes et des femmes et même des enfants dans les villages aux maisons couvertes de lauzes . Nous en avons interrogés beaucoup : ils nous ont parlé seulement d’étrangers nouveaux venus qui retapent les maisons anciennes… Des allemands, des autrichiens et quelques anglais… Mais ils ne peuvent être confondus avec des centaures ! Les héros grecs auraient-ils réussi à les exterminer lors des guerres qui les opposèrent dans les temps anciens ??? De guerre lasse, nous abandonnons, mais notre périple dans ces paysages grandioses, voire vertigineux, où votre serviteur n’en menait pas large sur certaines portions de route et de chemins en bord de profonds précipices, fut épique ! C’était peut-être cela notre toison d’or!

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