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Les voyages du Mayero

Il faut bien revenir !

Voyage 2015

Mots-clés : Europe, recettes

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Celui qui déambule , si tenté qu’il ait noué des relations solides à son passage, a subi de nombreuses pressions pour se sédentariser. Nous le savons et nous résistons. Cela est d’autant plus facile quand nous avons un bon point de chute au retour et que nous sommes sûrs de retrouver nos amis dans un avenir plus ou moins proche. Cette fois ci , nous ne partons pas sereins de Grèce. L’Europe, plus que jamais, a montré ses fragilités et ses différends et les grecs n’ont jamais été aussi seuls. Les nationalismes s’exacerbent et les drapeaux nationaux se multiplient et s’agrandissent. (Et pas seulement ceux des autochtones sur leurs monuments ou leurs maisons mais aussi les pavillons des voiliers des autres pays européens…) Les vieilles rancunes refont surface, les amalgames , les peurs et les a priori s’expriment plus ouvertement : souvenirs de la dernière guerre, suffisance des gens du nord, inconséquence de ceux du sud… Bref des discours que nous n’aimons pas. Et pourtant nous aimerions rester plein d’espoir. Dimitri et George se sont réellement investis dans le dernier référendum. Ils se sont opposés de toutes leurs forces en étant persuadés, l’un et l’autre qu’ils avaient raison. Leurs arguments étaient construits et au résultat de la consultation , l’un était aux anges, l’autre était vraiment triste et quasiment inconsolable. Le lendemain de ce jour important, nous avons assisté à leur première rencontre que nous craignions un peu. Rien ne s’est passé comme prévu : tout a été dit en quelques mots et l’humour et même le rire ont permis à ces deux là de renouer le contact. Nous étions soulagés, mais quelle leçon ! Il y avait du respect mutuel entre ces deux protagonistes. Puissent nos représentants élus présenter la même sérénité. Au fait avez-vous remarqué le sourire continuel de Tsipras, il nous semble dénué de toute ironie et de tout orgueil. Son attitude détonne parmi les mines sombres des autres chefs de gouvernement réunis à Bruxelles !
Au fait, nous sommes revenus par l’intérieur du Péloponnèse pour rejoindre Patras: un délice et nous avons suivi le conseil de Georges en allant visiter l’église kitsch de l’agia Fotini à Mantinéa et les restes de la ville antique qui a compté dans l’histoire. Les paysages de montagne et de plaines sont exceptionnels. N’hésitez plus à abandonner cette route impossible et si dangereuse entre Corinthe et Athènes pour vous régaler dans des petites routes tranquilles mais pleines de bonnes surprises!

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