A Syracuse, Eole est méchant

Nous sommes toujours à Syracuse et nous attendons encore et encore le courrier de papa, qui n’est toujours pas arrivé: en effet il s’est fait manger sa carte bancaire et ne peut plus tirer d’argent! Mais parlons un peu d’Eole et de ses dégâts

• l’ancre: elle a dérapé car elle était dans une forêt de posidonies et il y avait beaucoup de vent. Nous avons eu à la remettre 4 fois et la quatrième , nous avons réussi. “La meilleure du monde”, parait-il selon Papa
• la nasse; elle s’est prise dans l’hélice et à mon avis elle est broyée! 100 francs de partis (au moins!)
• les vagues: elles étaient tellement grosses qu’elles ont cassé: un bateau à moteur (les pales des hélices étaient tordues), un bateau dont le propriétaire n’était pas là a cassé ses amarres et un bateau de pêche l’a récupéré; notre bateau, lui même a failli être abimé, mais c’est le pied de Nicolas qui a pris et il a un gros bleu car il se l’est coincé entre le quai et le bateau.
• l’hélice: elle est noire au lieu d’être verte (la peinture est partie)
• le vélo; nous avons laissé mon vélo sur le quai quand nous sommes partis à l’ancre; Il a été volé. Papa n’était pas content!
• Riduna: heureusement il y a Riduna rencontré au mouillage. Un bateau que nous connaissons! Nos amis Anglais qui ont beaucoup d’argent ont acheté un nouveau voilier. Marion

Le papyrus
Le climat de Syracuse est tel que les anciens avaient utilisé les berges des rivières proches pour y planter du papyrus. Ainsi cette ville devint-elle un centre important de production de feuilles de papyrus pour tout le monde latin et perpétuait ainsi une technique née quelques milliers d’années auparavant sur les rives du Nil. Les fibres ainsi préparées sont pressées pour les assembler.