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Les voyages du Mayero

T'as voulu voir Milos, et on a vu Milos...

Voyage 2016

Mots-clés : Cyclades, Kithnos, Milos, Poros, Serifos, Sifnos

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9 Mai
11heures : 3 nœuds / 3,5 nœuds peinards entre l’île de Kithnos et celle de Sérifos, vent près bon plein, travers… Le pilote automatique fait son boulot. Le pavillon européen flotte tranquillement : je n’ai pas déployé le français qui me semble en ces temps troublés assez palot… 14 heures : Passé le cap sud ouest de Sérifos , le Mayero file 6 nœuds travers. Plus question d’attraper quoi que ce soit à la traîne avec ce vent inespéré.
14 heures 30 : Nous avançons à moins de 2 nœuds vent arrière. Nous avons voulu enrouler le génois, qui était déventé et qui refusait de passer en ciseau mais la drisse s’est enroulée autour de la têtière. Avec Chantal, nous affalons la voile sur le pont pour vérifier que tout fonctionne bien. Évidemment, le vent en profite pour changer de direction, nous sommes à 1 nœud… N’ayant pas réussi à trouver le problème ni constaté d’éléments suspects, nous remettons en place le génois qui s’enroule avec quelques difficultés.
16 heures :Du coup nous avons perdu beaucoup de temps et surprise quand nous arrivons dans la baie, Belle Lurette qui était loin derrière nous est déjà sur son ancre. Son option de passer à l’est de l’île a payé !
26 milles parcourus

10 Mai 2016
9heures 15 : Départ de Sérifos… Nous attendons Jacques sous grand voile seule pour immortaliser notre voyage de conserve. Nous le mitraillons à son passage sous toutes les coutures avant qu’il nous ait bien dépassé. Vent force 3/4 travers , mer belle.
9heures 45 : Au moment de remettre le génois, il refuse de se dérouler et nous voyons Belle Lurette s’éloigner inexorablement. Ni une, ni deux je prends la décision de mettre en place l’étai volant pour monter le foc numéro 2 que j’ai en réserve dans le Mayero et que je n’ai jamais utilisé auparavant. Les mousquetons sont un peu grippés mais j’arrive à les décoincer avec le dé-manilleur… Je récupère une des écoutes sur le génois mais le point de tire est très haut : en extension maximum et en équilibre sur le banc de mouillage, j’ai peine à défaire le nœud. Une fois défait, à bout de force je tombe dans la voile qui n’est pas encore hissée. Frayeur de Chantal, mais je suis harnaché. Tout est enfin paré pour hisser ce foc. La surface de cette voile n’est pas très grande, mais nous sommes fiers de la réussite de cette opération : nous filons à près de 4 nœuds et nous ne perdons plus sur Belle Lurette. Un 45 pieds suisse, toutes voiles déployées va rester à notre hauteur un bon moment. Je prépare des rabans pour saisir la voile sur les filières à notre arrivée : je retrouve les vieux réflexes que j’avais sur mes premiers bateaux. Il faudra revoir tout le matériel à la prochaine étape pour faciliter la tâche à l’avenir.
12 heures : mer belle , vent 3/4 arrière force 4, vitesse 4 nœuds puis 5 en s’approchant de Vathi sur Sifnos. Mais le vent vient maintenant de l’arrière et le foc a du mal à tenir, étant masqué par la grand voile .
13 heures 15  Entrée dans la baie à la voile avec surventes, peu de temps après Belle Lurette.
16 milles

11 Mai
9 heures 15 : Cap sur Milos. Mer d’huile vent debout force 1 ou 2 . J’avais préparé tout à Sifnos pour mettre en place la voile papillon (grand génois léger double faisant fonction de spi à bord) : mais rien n’y fait : risée moteur donc . 5Nds 5,5 nds à 1600 tours. Lignes de pêche établies, mais je n’y crois guère : depuis la perte de l’ancienne , il y a quelques jours, à cause d’un c… de bateau de loc venu le plus près possible de notre tableau arrière, sans doute pour épater son équipage féminin dénudé et alangui , prenant le bain de soleil comme sur les pubs spécialisées, et qui a pris notre appareil dans son hélice, malgré les injonctions de Chantal, je n’ai plus rien de pêchant à bord. Il faut dire qu’il faut le matériel adéquat et un sacré paquet de réglages avant de trouver le rare poisson grec décidé à se suicider. 13 heures 10 : Nous avons enfin vaincu le signe indien : Jacques et Belle Lurette sont à MILOS !!Jacques a mis sa pioche dans la plupart des Cyclades. Il a mouillé sur les deux îles principales toutes proches de Milos. Il a même fait une halte rapide dans une baie sud de l’île mais Jamais il n’a réussi à rentrer dans la grande baie intérieure en forme de cratère de MILOS … Et ce n’est pas faute d’essayer. L’an passé, nous l’ avions encore charrié un peu, beaucoup, passionnément, car juste avant de l’atteindre, il avait poussé la plaisanterie jusqu’à virer de bord pour rejoindre une île déserte située 30 milles dans l’est où il s’était trouvé coincé 8 jours par fort meltem sans pouvoir quitter l’endroit et sans pouvoir débarquer. En fait c’était un bel acte manqué et l’intéressé le sait très bien. Du coup notre faux solitaire, pour retrouver un peu de chaleur humaine, nous avait rejoints à Eubée, après une longue étape sur une mer difficile pour partager une belle bonite que nous avions pêchée.

13 Mai MILOS : au mouillage depuis le soir de notre arrivée dans le sud de la baie pour étaler un fort vent venant de cette direction. Chocolat pour découvrir l’île donc mais Jacques pour fêter Milos  nous a préparé un plat de poulpe dont il a le secret. Cette nuit j’ ai dormi 3 heures pour rester en veille à cause des rafales.

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