Patmos une île bien sympa, sortie du préchi précha

PARTIE I
D’abord des nouvelles du rat qui a empoisonné le bord pendant trois nuits: nous le croyions parti dans le bateau voisin. Jean Yves et Martine sur le Nirvana, vivaient l’enfer à leur tour. Ce sont eux qui nous avaient surnommés les “Ratatouilles”, avec humour. Autant dire qu’après cette arrivée surprise à leur bord , ils ne rigolaient plus du tout.Nous nous trompions, Ce n’était pas le même rat, nous avons retrouvé le notre, au mouillage , par hasard au fond d’un seau, victime sans aucun doute de nos produits maléfiques.

Autre histoire de quai Robert , un globe trotter en catamaran , à moitié hollandais, à moitié australien vit depuis 20 ans sur son voilier. Il a installé un pédalo à l’arrière de son cockpit qui lui permet de faire un noeud par temps calme. il a tout de même un moteur qu’il utilise très peu dit-il. Il parle un anglais rapide avec un accent australien impossible. Il a tellement à dire que nous n’arrivons pas à l’arrêter mais nous ne comprenons pas tout. Il demande à tout instant des nouvelles du rat mais il est persuadé qu’il n’en aura jamais . Il pense que les rongeurs viennent d’un bateau hollandais qui est sur le même quai que nous et dont le propriétaire, un peu cinglé,a quitté définitivement le bord: Est ce en raison des rats??? En attendant le dit “hollandais volant” puisqu’il a pris l’avion, lui a légué avant de partir son vélo et son groupe électrogène. A priori, il voulait couler son voilier au large „ déclarant que la mer était maintenant réservée aux riches…Robert pense qu’il voulait peut être se débarasser de ses rats de cette façon!!!

. Une annexe écologique Lors de nos périgrinations, nous avons trouvé (enfin!) l’annexe fonctionnant uniquement à l’énergie renouvelable: quand le rameur est fatigué, le moteur électrique prend le relais. Ce qui est nouveau c’est que la batterie est alimentée uniquement par un petit panneau solaire installé sur un coffre. Génial!


PARTIE II
Les Randonnées autour de Patmos : un délice! Le capitaine a presque retrouvé l’usage de son pied, ce qui ouvre à l’équipage de belles perspectives. L’île très découpée et très accidentée réserve de nombreuses surprises et des points de vue superbes. Après des collines très désertiques, cachées au fond de rias , des zones vertes étonnantes bien exploitées par quelques fermiers et des petits ports de pêche très tranquilles. des petits paysans coupent encore leurs céréales à la faucille et font des gerbes qu’ils transporteront avec des mulets et des ânes Alors que nous échangions avec l’un d’entre eux (en grec SVP avec nos quelques mots…) il nous faisait bien comprendre que la vie devait être siga , siga, c’est à dire tranquille tranquille et que lui n’avait pas de problème d’énergie. Ce qu’il ne pouvait ignorer , c’est que l’île n’avait plus d’essence et de fuel depuis 24 heures et que toutes les voitures commençaient à être immobilisées.
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Après le port les mouillages et pas de rat donc. Un propriétaire de vieux gréement nous propose même un bouée car il trouve que notre Mayéro a une joli forme