Passons rapidement sur Skiatos. Une arrivée sur soit disant une des plus belles plages du monde, selon les organisateurs de voyage: Koukounaries… Force 6 dans la baie et exceptionnellement les locaux acceptent que nous puissions mettre le Mayero à l’intérieur du port. Mais pour autant la balade qui s’en suit ne nous convainc pas vraiment sur ce choix. D’accord la pinède est belle et le sable fin, mais les préparatifs des plagistes et autres laissent entrevoir ce que sera devenu cet endroit “de rêve” d’ici quelques semaines… Les abords, des hôtels, tavernes, boites et les prix entrevus pour lors nous laissent rêveurs! Nous mouillons ensuite dans la baie de la ville de Skiatos. Pas désagréable même si la ville est très commerçante; Seule Mikonos peut rivaliser l’été, c’est dire… Fin mai , les touristes sont déjà là mais en nombre raisonnable.
Nous préférons assez vite nous rendre sur Skopelos, la voisine et pour le moment, nous ne regrettons pas ce choix. D’abord vous dire que nous avons subi depuis plusieurs jours des orages: ceci explique que ces îles soient si vertes. Skopelos est couverte de forêts de pins qui ont fait longtemps sa richesse: en effet les chantiers navals sortaient jusqu’en 1970 de très grands bateaux. Sinon, les oliviers, amandiers et autres arbres fruitiers couvrent de magnifiques collines. Visiblement, il y a des troupeaux de moutons et chèvres. Au détour d’une piste,nous avons rencontré une bergère très sympathique, qui fabriquait son fromage (feta et fromage à râper) 350 Têtes , dont 230 mères à traire à la main matin et soir. Environ 150 litres de lait à transformer à chaque fois. Les faitouts sont chauffés au bois et le fromage moulé savamment dans un linge, s’égoutte sous les arbres. Au nord de l’île, Glossa, habitée depuis l’antiquité. Les crétois y auraient installé un comptoir,les romains en ont fait une station de thermes .. . Aujourd’hui jolie petite ville, bien vivante en particulier le jour de la Pentecôte . De nombreux jardins prouvent, s’il en était besoin, que l’île est fertile. Les grands roseaux qui poussent un peu partout servent de tuteurs aux tomates et autres légumes. Bien sûr, il y a de nombreux ruchers sous les pins. Les églises, chapelles et surtout monastères sont légion sur Skopelos. Il reste peu de moines et religieuses et les épitaphes sur les tombes adjacentes nous apprennent que leur nombre diminue inexorablement. Un des moines âgé d’une cinquantaine d’années, nous avouait qu’il était souvent seul, même si , a priori, ils sont encore deux. Etonnant tout de même cet attachement de ce peuple à la religion, et cette absence de vocations monastiques. De toute façon , la Grèce ayant l’un des taux de natalité les plus faibles du monde, il est heureux que les seuls jeunes qui restent ne se précipitent pas dans les monastères.
La ville de Skopelos se découvre à pied, en suivant au hasard les innombrables ruelles et escaliers… Les balcons en bois et les toits en lauses sont une particularité du nord de la Grèce , comme nous en avions déjà vu dans le Pelion. L’architecture est vraiment différente de ce point de vue, de celle des Cyclades. Le tourisme, bien sûr, n’est pas absent mais l’accueil est plutôt chaleureux. Ambiance agréable…
Et pour finir le pecheur grec par excellence, qui bien sur, n’est pas sans nous rappeler quelqu’un que nous aimons bien…
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