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Les voyages du Mayero

La sécurité

Voyage 2020

Mots-clés : Apprentissage, Fuite, Homme à la mer, Priorité, Bouée, Radeau de survis, avarie, échouage, orage

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Bouées de chenal : En entrant vers le port, les bouées rouges-rondes sont laissées à bâbord, les vertes-triangles à tribord. Moyen mnémotechnique : Tricot vert et bacirouge : Tribord cône vert et Bâbord cylindre rouge. Petit moyen mnémotechnique au nord les deux cônes sont orientés vers le haut ; au sud vers le bas ; à l'est il forment un E stylisé(st) ; à l'ouest ils forment un W (est). La nuit les feux sont blancs à éclats :

  • continus pour le Nord
  • trois éclats pour l'Est
  • six pour le Sud
  • 9 pour l'Ouest

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Règles de priorité : Un bateau à voile est prioritaire sur un bateau à moteur, sauf dans un chenal pour les gros bateaux. Attention tout de même à modifier son cap si on voit que le bateau à moteur ne change pas le sien (notamment pour les plus gros). Si on croise un autre bateau, on garde "sa droite" et le laisse passer à bâbord. Lorsque 2 voiliers reçoivent le vent de bords différents, celui qui est bâbord amure (le vent vient de son bâbord) dévie sa route. Lorsque 2 voiliers reçoivent le vent du même bord, celui au vent dévie sa route (donc celui d’où vient le vent). Le bateau rattrapant n'a pas la priorité. Il doit s'écarter sous le vent du rattrapé, surtout quand il est à la voile. Beaucoup de cargos sont considérés comme peu manoeuvrants, il faut donc leur laisser la priorité. Les bateaux en pêche, les bateaux remorquants d'autres bateaux, les bateaux non maîtres de leurs manœuvres sont prioritaires.

Matériel de sécurité : il convient de vérifier tout son matériel avant de partir : le feu à retournement de la bouée fer à cheval doit fonctionner dans un seau d'eau ; le filin du harnais de sauvetage et l'échelle de secours doivent être bien saisis sur le rail de fargue ; les gilets de sauvetage doivent être inspectés, dévolus à chaque membre de l'équipage et réglé pour chacun d'entre eux. La balise doit être opérationnelle sur un gilet et réservée à l'homme de barre (il y a un gilet a gonflement automatique et peu encombrant dans le coffre du bas de la table à carte qui peut se régler rapidement )
Le coffret de fusées contient également deux fumigènes flottants pour un repérage de jour. En outre il convient d'y ajouter le miroir de signalisation. Dans le radeau de survie il y également des fusées.

Gilets de sauvetage : Se trouvent dans l’équipet du carré à bâbord. Les passer et s’attacher aux lignes de vie dès qu’il y a de la mer/vent.

Bouée fer à cheval : Elle peut être larguée dès qu’il y a un homme à la mer. Le feu qui l’accompagne s’allume en touchant l’eau. Celle-ci n’est pas reliée au bateau.

Filin de sécurité : Sur le portique arrière à bâbord, se trouve une bouée flottante, reliée à un filin de 50m attaché au bateau. Celui-ci peut être largué, et le bateau tourne doucement autour de l’homme à la mer pour qu’il puisse s’accrocher à la bouée. La remontée sur le bateau peut se faire soit par l’échelle arrière (si l’annexe n’est pas là), soit par l’échelle de secours côté tribord au milieu de la coque. En dernier recours, on utilisera la baume avec un bout passé sous les aisselles de l’homme à la mer, au bout de la baume qui déborde sur le côté du bateau, et l’autre côté pris sur un winch qui permettra de remonter l’équipier.

Fusée de détresse : Dans le placard à ciré. Il y a des fumigènes à tenir à la main, et des fusées. A emmener dans le radeau de survie.

Radeau de survis : Couteau sur le bâti du radeau qui permet de couper les bouts qui le maintiennent. Enlever le siège. Accrocher le bout du radeau au bateau. Jeter la survie par dessus bord. Percuter (tirer fort) le bout de la survie, pour l’ouvrir. Penser à prendre : la VHF portable, les téléphones, les fusées, des vêtements chauds (cirés), les papiers du bateau, le cahier de bord, les batteries USB.

    Eau dans les soutes :

    1. Si possible gouter (salée ou douce ?) pour mieux déterminer l'origine possible de la fuite.
    2. Vérifier le niveau des réservoirs d’eau douce.
    3. Utiliser de la poudre bleu ou farine ou talc, l’épandre sous les vannes sur la coque, et vérifier l’origine de la fuite
    4. A faire aussi autour de l’étambot (passage de l’arbre d’hélice entre l’extérieur et la soute) accessible sous l’escalier, en utilisant par exemple un tissu au bout d’un manche
    5. Utiliser un seau à la sortie de la pompe de cale (remplir un saut de 10L en 20s, si ça dure 1 minute, il y a 100L dans les cales et à rapporter sur la fréquence d’utilisation de la pompe)
    6. Si vanne fuit, resserrer les serflex, sinon utiliser la pâte Leak Hero pour étanchéïfier

    Trou dans la coque/Vanne cassée : Utiliser les pinoches dans le coffre tribord du carré au milieu. Il y a une grosse pinoche aussi dans le coffre bâbord du cockpit coincer en haut normalement. Il y a un mastic Leak Hero à prise rapide sous l’eau pour la réparation temporaire, il se trouve actuellement dans le coffre bâbord du carré sous la couchette.

    Echouage : Porter une ancre au large si possible (avec annexe) pour éviter d’aller plus loin (notamment avec la marée montante). Préparer une remorque (amarre sur le mât si possible qui passe par un chaumard… si le radeau gène, le faire passer par le taquet) si un bateau peut venir aider à tirer. Si c’est par l’arrière utiliser les taquets arrières. Possible aussi d’utiliser les winch pour tirer.

    Démâtage : Il faut libérer le mât et les voiles le plus rapidement possible pour pas qu’ils abîment le bateau et ne viennent pas abîmer l’hélice (80L de fuel à 1400T, le moteur pourra emmener le bateau à 5 nœuds, avec une consommation de 2L/H, soit 40H, soit 200 milles). Les haubans sont à couper grâce au coupe-câble qui se trouve dans le placard à ciré. Il vaut mieux sacrifier les écoutes et voiles pour garder le pont clair. Le grand tangon peut être utilisé pour réaliser un mât de fortune. Utiliser les haubans du coffre avant et la quincaillerie qui se trouve dans le coffre tribord du carré. Le mât devrait être retenu par 4 points (étai, pataras et 2 haubans). Avant de monter le mât, penser à mettre une drisse pour monter une voile plus tard.

    Perte de safran/barre inutilisable : Sur le Mayero, la transmission entre le safran et la barre est mécanique (engrenages, pas de drosses). Utiliser un tangon en tant que barre franche, fixé sur le balcon arrière si possible. Percer une planche pour la nouer au tangon. Les planches se trouvent dans le placard à ciré.

    Homme à la mer : (Procédure à faire lors d'un second stage !)

    Tout d'abord recommander d'entrée de passer un gilet et un harnais et saisir ce dernier sur les cadènes rétractables dans le cockpit dès que les conditions l'exigent : quart seul(e), quart de nuit, conditions de mer et de vent difficiles, manœuvres sur le pont en utilisant la ligne de vie qui courre le long des passavants . A bord il y a un bracelet relié à la VHF : en cas de chute de l'équipier dans l'eau, il y a rupture de connexion entre les deux appareils et la VHF émet alors une sonnerie d'alerte et déclenche automatiquement le processus de l'homme à la mer (alerte sur le réseau AIS et position de l'événement). La balise de détresse s'active automatiquement lors du gonflement du gilet
    Malgré tout un accident peut arriver. Je ne suis pas favorable pour mettre le moteur rapidement mais je comprends Nicolas qui, ne pensant pas maitriser la voile suffisamment pour effectuer les opérations en toute sérénité, préfère utiliser la mécanique qu'il maitrise mieux. Il faut toutefois rappeler que les voiles du coup peuvent être une gène tout au long de la manœuvre et lors de la récupération de l'homme ou la femme à la mer l'hélice peut présenter un danger et la mise à l'eau du harnais de sauvetage , même si le filin est flottant , peut se prendre dans celle ci.
    Au moteur ou à la voile Dès le début, il convient de repérer l'équipier à l'eau de lui jeter la bouée couronne et de déclencher l'alarme sur la VHF ( bouton rouge protégé par un petit couvercle transparent) qui va indiquer exactement la position de départ . Il est intéressant alors de se munir du combiné qui sert de répétiteur de la VHF fixe. Sur le GPS il est possible également de marquer la dernière position connue de l'équipier(e) tombé(e) à l'eau . Au moteur et il faut se positionner au vent du naufragé après avoir cassé son erre (immobilisé le bateau…)
    Au moteur : après avoir repéré l'équipier, effectuer un large cercle pour revenir vent travers au vent de l'équipier en cassant son erre perpendiculairement au vent : ainsi ce dernier est protégé et il sera plus facile de le récupérer.

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    A la voile:quelque soit son allure se mettre travers au vent, ralentir en mettant son génois en drapeau et en donnant du mou à son écoute de grand voile. . Une fois l'équipier repéré, la bouée lancée, les alarmes déclenchées, enrouler si possible le génois , reprendre de la vitesse et virer de bord… Revenir sur le naufragé travers au vent et remonter au vent de l'homme en gérant son erre pour se retrouver immobilisé à sa hauteur , vent de travers.
    Pour la récupération, descendre l'échelle de secours ou /et descendre rapidement l'annexe à l'arrière pour mettre l'échelle de bain à portée de la personne à l'eau . La gaffe est un bon outil pour attirer l'équipier près du bateau
    Bien sûr, rien ne remplacera des exercices en mer à l'aide d'une bouée ou d'une défense

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    Le harnais de sauvetage ou de récupération d'homme à la mer, d'ailleurs ne se met à l'eau qu'au moment ou le naufragé est assez proche. Il faut effectuer un large arc de cercle pour lui donner toutes les chances de pouvoir l'attraper, avant de se mettre travers à son vent.

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    Orage : Débrancher les instruments de navigation (un par un, débrancher alimentation sur les boitiers : radar, traceur, ordi, GPS, VHF, Navteq), si en mer utiliser les instruments sur batteries (GPS, VHF, Tablette). Ouvrir le bouchon du tableau arrière de l’annexe pour permettre l’évacuation de l’eau. Utiliser les chaines (dans le coffre tribord du cockpit, dans le grand panier plastique) pour enrouler le hauban arrière et laisser le bout de la chaine dans l’eau. Fermer tous les hublots (cuisine/table à carte y compris), l’entrée.

    Manœuvres à l’annexe : Par temps calme (le moteur d’annexe ne faisant que 2.5cv), amarrer le bateau à l’annexe et le tirer (pour l’amener à un mouillage ou au port). L’annexe servira plutôt à aller porter un mouillage (le mouillage léger arrière de préférence) ou une amarre à terre.

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