Mais après un cap qui nous cachait le fond de la baie, nous découvrons le port et là les petits amis, le choc ! Après Sikinos où, souvent, nous étions le seul voilier dans le port et où le maire nous saluait tous les jours, la transition fût brutale en arrivant à Adamas, port de Milos: près de 2000 habitants, du bruit, beaucoup de véhicules, des touristes gogos et à gogo,…Mais que sommes-nous donc venus faire dans cette galère!?
D’abord : se mettre au mouillage, assez loin de cette ambiance et trouver un petit coin à l’ombre sur la côte pour débarquer avec l’annexe. Objectifs atteints rapidement d’autant que la baie est grande et que le premier accueil des anciens est plutôt sympa.
Dès le lendemain, comme à notre habitude, nous partons découvrir l’ile en montant d’abord au village le plus haut perché : et ça vaut la peine.
Les villages avec leurs petites ruelles sont agréables et peu envahis par les touristes et pratiquent des tarifs raisonnables (ce qui vaut son pesant d’or).
Les jours suivants, nous nous baladons d’Ouest en Est, du Nord au Sud en suivant des pistes parfois improbables. Nous allons de surprise en surprise. Sur la côte : villages de pêcheurs qui restent très beaux même si certains ont été phagocytés par des vacanciers athéniens , plages qui peuvent être quasi désertes .
A l’intérieur : Derrière des paysages escarpés,de nombreuses plaines où cultures céréalières et maraîchères sont nombreuses ; parfois des taches vertes comme des oasis. Bien sûr des élevages de chèvres et de moutons fleurissent. Même si l’utilisation de matériels agricoles semble plus importante que dans d’autres îles voisines, beaucoup de fermes ne paraissent pas très opulentes.
Mais surtout ce qui nous a frappés, ce sont les richesses minières de l’ile
(cf « Attention les yeux »).
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