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Les voyages du Mayero

Ah ce qu’on est bien dans nos petits mouillages…

Voyage 2019
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Aujourd’hui nous recevons nos amis du Kerhune et nous fêtons leur grand tour en mer Egée en innovant une recette de taboulé façon Mayero et un bon tzatziki pour démarrer. (voir la recette du taboulé jointe au billet). Il fait maintenant chaud en Grèce en ce début juin et il est inutile d’en rajouter dans la journée avec l’utilisation du réchaud. De plus des plats froids seront préférables au moment du déjeuner…
6 heures 30 Oups ! Pris dans mes préparations culinaires, j’ai failli rater le lever du soleil. Et vraiment cela aurait été dommage car il est de toute beauté , encore plus beau que ceux des photos de communion qui me permettaient, accessoirement, de marquer les pages de mon missel mais surtout en les admirant, d’ échapper à ces moments insipides que représentaient pour moi les cérémonies religieuses. Il faut bien reconnaître que toutes ces heures d’ennui, ajoutées à celles des cours scolaires monotones où mon esprit partait vagabonder vers des cieux plus cléments , sont réellement à l’origine de mon besoin de liberté que ce soit sur terre et encore plus en mer. Et les moments que j’apprécie le plus sur le voilier ce sont entre autres les levers et les couchers du soleil.
7 heures 30 Je sors de la cuisine, un peu en nage, il faut bien l’avouer. Mais le mouillage présente le grand avantage d’offrir à l’équipage une piscine immense. Comme le Mayero dispose d’un plateforme et d’une échelle profonde qui facilite grandement la sortie et la remontée, je n’hésite pas à replonger avec délice dans une belle eau turquoise et quasiment sans rides le matin pour m’hydrater et me rafraîchir. Il arrive ainsi régulièrement que je retourne à l’eau 6 ou 7 fois dans la journée, même si la mer est souvent plus agitée l’après midi et donc plus froide. Quel pied !
8 heures Chantal sera bientôt debout : je prépare la cafetière et en attendant je reprends le bouquin en cours.
10 heures 30 J’ai fini une petite bricole sur le bateau, histoire de biffer une des lignes de la liste de travaux. Nous partons en annexe faire 3 courses pour accueillir dignement les amis. Quand nous ne naviguons pas et bien sûr quand le temps le permet, nous trouvons toujours un bon prétexte pour nous balader à terre. Bon aujourd’hui, c’est un peu spécial et nous devons rentrer un peu plus vite pour finir la préparation du repas.
13 heures 30 Le Kerhune vient mettre sa pioche pas trop loin du Mayero. Nous sommes ravis de partager un super moment avec nos amis . Ils ont apporté des kalamaki déjà cuites (brochettes de poulet et de porc) et ma foi , pour une première le taboulé est plutôt réussi… Nous apprécions le naturel et l’humour de nos convives et oublions un peu le temps qui passe…
16 heures 30 Pour certains l’heure de la sieste , pour d’autres celle de la lecture puis celle du bain ..
20 heures La fête se poursuivra à terre , une fois n’est pas coutume, chez Babis, une petite taverna traditionnelle où il est encore possible de choisir ses plats présentés derrière une vitrine, où le patron apporte un mezze pour patienter  et où il n’est pas possible de payer sa note avant d’avoir eu gracieusement un petit dessert et un petit digestif maison.
23 heures dernier bain pour le capitaine.
La nuit sera calme : une brise légère pour aérer les dormeurs grâce aux manches à air, pas de voisin trop proche pour risquer l’abordage(*), un bon bouquin pour s’endormir !
La vie est difficile…
(*) Bien obligé de signaler que cette année fut faste en nuits agitées en raison de voiliers erratiques , par ce que mal ancrés et souvent en raison de changements de direction du vent. Certains équipages très très amateurs et d’autres beaucoup moins choisissent ostensiblement de mouiller juste à côté de notre voilier , alors que la baie est souvent immense ; parfois ils s’en vont faire la fête à terre jusqu’à plus point d’heure. Le capitaine , votre serviteur, n’est pas vraiment aimable dans ces moments là, surtout s’il n’a pas pu dormir… Mais ce n’est rien par rapport à Chantal si, en pleine nuit, il y a un choc avec le voisin, qui de surcroît ne veut pas lever l’ancre parce qu’il a mis des défenses et que son voilier reste le long du nôtre. Juste cette nuit alors que des rafales étaient annoncées jusqu’à 30 nœuds, un voilier espagnol de belle facture a posé sa pioche tout prêt de la nôtre, à la tombée de la nuit. Quand le vent a tourné, il s’est rapproché dangereusement du Mayero et s’est amusé pendant plusieurs heures à passer sa poupe devant notre étrave sans que l’équipage ne s’en émeuve, alors que je leur demandais de réagir. Résultat : je n’ai pas dormi après 2 heures 30 du matin pour surveiller et intervenir si besoin. J’ai cherché quelques phrases en espagnol pour assaisonner ces mauvais marins à leur réveil. Heureusement avant que le vent ne souffle trop fort l’un d’entre eux a montré à nouveau le bout de son nez et mes propos quelque peu sentis ont porté : L’équipage a repris une vingtaine de mètres de chaîne. Sans excuses bien évidemment

11 commentaires

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Rédigé par jojob le 1 juillet 2019

J'ai aimé le sérieux de "La Capitaine en jupons" quand elle scrute l'horizon pour voir si la voie maritime est dégagée. J'apprécie moyennement le sourire pincé du vrai Capitaine sortant de son 6ème bain la barbe en bataille,Soit ce 6ème était en trop, soit il aurait du en faire un 7ème, pour remettre tout en ordre. Par contre j'ai kiffé pour le Seny espagnol barré de son écharpe tricolore; il a fière allure cet hidalgo flottant… Enfin je trouve, d'ici ! Mais je suis loin, de là bas…. " Attendre 1 heure, c'est dans la poche, et un petit peu plus tard, c'est dans l'estomac et encore un peu plus tard, c'est parti loin !!! Mais que c'est bon la navigation gastronomique !!! Des pensées amicales et d'amicales pensées..
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Rédigé par Ghislaine le 18 juin 2019

Cc à tous les deux, j'adore lire vos aventures . On a envie d'y être. Chapeau pour la rédaction ! Merci et bisous à tous les deux
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Rédigé par Chantal le 17 juin 2019

Dommage, les corrections n’ont pas passé le cap de l’enregistrement... Désolés, on fera mieux la prochaine fois.
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Rédigé par Jean-Marie BEHIER le 17 juin 2019

Merci à tous pour vos commentaires et en particulier à l'équipage du Kaitos pour le complément de recette de taboulé. En ce qui concerne mes échanges avec les espagnols je n'ai pas utilisé et je n'utilisera pas les termes proposés par Henri, qui n'engagent que lui, mais "eres incorrecto... no saber como vivir" , qu'on peut traduire par vous êtes incorrects... vous manquez de savoir vivre..." Ce qui semble avoir eu plus d'effet que mon anglais, puiqu'ils n'ont réagi qu'à ce moment là. 

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Rédigé par Gérald le 17 juin 2019

Mon pauvre Jean Marie, c'est ton aura qui attire les plaisanciers et on ne peut que les comprendre. Entre tes aventures contées et tes recettes de cuisines on se sent comme un aimant en ta présence ^^ Bises à tous les deux
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Rédigé par Nicolas le 17 juin 2019

Je reconnais bien là une « délicieuse » journée à bord du Mayero… assez proche de ce que l’on vit aussi actuellement dans Miniblou :-) Bonne navigation ! PS : je suis tout à fait d’accord avec Manou… un coup de modération, même pour un ami ne serait pas de trop…
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Rédigé par Manou le 16 juin 2019

Si je comprends bien ça ressemble à la description d’une journée journée ordinaire 😉 PS : je ne sais pas si c’est une blague, mais des mots comme « pédé » ou « fils de pute » devraient être bannis du langage car ce sont des qualificatifs passés date, déshonorants et qui n’amènent rien de bon en situation de tension ou de conflit 😕
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Rédigé par Giacalone Marie-Pierre le 16 juin 2019

Ton matinal moment de nostalgie m'a rappelé une soirée dans une chambre de la cité de Lebisey où Jean-Marie, Jo et toi vous imaginiez ( avec une carte du monde!) les voyages que vous effectueriez plus tard. Pour toi, c'est devenu une belle réalité, vis tes rêves et profites en bien! Bises
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Rédigé par OURANOS le 16 juin 2019

Pour l'espagnol, je te conseille "hijo puta" ou éventuellement "maricon" (traduction sans google : "fils de pute" ou "pédé") Henri
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Rédigé par Jylera Kaïtos le 16 juin 2019

Coucou les Mayero, En tous cas ta plume n'est pas trempée dans l'eau salée ! On se demande même si Mayero n'a pas largué sa chaîne et monté à l'Internet café de Methana ! D'après votre position Google . La variante Éliane du taboulé : ( qui n'aime pas l'huile) la semoule est cuite par le jus de 6 citrons préalablement mis à bouillir. Verser sur 150 g de semoule mélangée avec une cuillerée d'huile et émietter de temps à autre.... Il n'y a plus qu'à ajouter le concombre, tomates oignons sel origan menthe et thym, et aller se baigner...Si tu passes après Éliane dans un market, tu ne trouveras plus de semoule...de Lipsi.
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Rédigé par Cyrille Devigne le 16 juin 2019

Effectivement vos vacances semblent fort compliquées ^^ Il est bien vrai qu'on à du mal à se mettre dans un coin tranquille sans être déranger par des sans gêne qui viennent toujours dans les pattes ... Profiter bien de vos grandes vacances quand même 😊😉

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