Il faut dire que les anglo saxons l’ont trop associé aux clubs relativement fermés comme eux seuls savent le faire. Par ailleurs l’imagerie populaire se représente le yatchman affublé d’une belle caquette de marin, d’un pantalon blanc et d’un blazer à boutons et insigne du club dorés. Ce navigateur très chic, à la tenue impeccable, dispose d’un bateau aux oeuvres vives peintes en blanc, aux vernis nickels et à l’accastillage en cuivre et laiton rutilants. Sur le pont, lavé deux fois par jour à l’eau douce, les amarres et autres manoeuvres sont lovées impeccablement. Il est bien strictement interdit de monter à bord avecses chaussures, fussent-elles de mer, surtout si vous êtes français. Bon nombre de clubs nautiques de nos côtes ont singé ces manières d’outre manche…
Sur le Mayero, ce terme est tombé en désuétude. Il n’y a jamais eu d’uniforme à bord, même si la sortie de bain du capitaine est assortie aux couleurs du bateau. Nous essayons de respecter autant que faire se peut les règles de discrétion, de solidarité et d’efficacité marine propres aux gens de mer, au risque de paraître surannés parfois par rapport à tous ceux qui utilisent leur bateau comme un bien de consommation courant. Nous prenons en effet le temps de saluer les équipages qui arrivent, de remercier ceux qui saisissent les amarres et de regarder avec une certaine distance tous ceux qui manquent de savoir vivre en mer et au mouillage. Ainsi nous ne confondons pas une certaine classe avec le snobisme.
Chantal et Jean-Marie
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