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Les voyages du Mayero

fin Maramures

Voyage 2008

Mots-clés : Maramures, Roumanie

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Nous aurions aimé vous faire découvrir le travail du laboureur avec son attelage à bœufs, les vêtements traditionnels du faucheur qui partait le matin avec ses chaussures de cuir à bouts pointus et ses guêtres d’un autre âge, les vieilles femmes courbées sous leur charge de bois ou de pommes ou ces groupes de vieilles personnes qui regardaient la vie passer assises sur un banc improbable, mais voilà nous n’avons jamais pris de photos sans l’accord des intéressés et nous n’aimons pas nous transformer en voyeurs.

la femme de Georgitas dans la chambre de dot, pièce réservée à l'exposition de la dot où les invités sont accueillisl'ancienne chanteuse à la mode des années 70 et son marichapeau traditionnelhomme portant le chapeau traditionnel du Maramures

En plus de nos balades dans la campagne, nous avons visité un village musée où sont implantées des maisons traditionnelles ce qui nous a permis de compléter nos connaissances. Certaines maisons datent de la fin du XVIème. Le bois est à la base de tout: outils, plats, cuillères, presses à huile, silos à maïs, puits, toits, citernes…

village traditionnel du Maramuresportail et clôtures d'une maison du Maramuresportail et maison du Maramuresmaison du Maramures XIXemeexemple de puitsmaison du Maramures détailéglise du XVIIIemeéglise du XVIIemedétail toit egliseexemple de portail monumentalpuitsdétail porte grangeclôture

Par hasard nous sommes tombés sur le cimetière joyeux : ce lieu, fréquenté par des touristes du monde entier, est sympa mais un peu trop visité à notre goût ! Et vous n’en verrez donc qu’une petite partie. L’intérêt principal de ce site réside dans le fait que l’après-vie peut être vécue de façon joyeuse. Les premières stèles datent des années 30 et depuis chaque habitant qui disparaît se fait représenter lors d’un fait ou situation marquant de sa vie (sculpture peinte + petit poème).

vue d'ensemble du cimetière joyeuxstèle du cimetiere joyeux

La vie rurale tient une place prépondérante dans cette région comme vous avez pu vous en rendre compte dans le précédent billet. Comme en Bulgarie et les autres régions de la Roumanie la culture du maïs est présente ainsi que celle des potirons, des haricots et des pommes de terre. Le bois est l’énergie pour le chauffage et les balcons des immeubles collectifs servent bien souvent de réserve. Les poêles ont peu évolué depuis des centaines d’années mais ils sont très efficaces : construits à base de chaux et de briques, ils sont monumentaux parfois et recouverts de céramiques qui ont leur fonction dans la diffusion de la chaleur. Les maisons plus modernes ont leur chaudière à bois.
Voici encore quelques photos de scènes rurales.

le Maramures avec le soleil, ce fut rare pour nousdames partant à la recolte des pommes avec panier traditionnelfaucheur : la vitesse d'exécution est impressionnante faneuse très sympa avec laquelle nous avons longuement parlé silo à foin traditionnel, le toit est mobilechar à  boeufsbuffles vache du Maramures pure race, elle passe souvent sa vie à l'étable dans les petites exploitationsen Maramures la vie sauvage n'est jamais loin de la vie civiliséedes gaillardes sauvages tout au long des champs

Et quelques scènes du marché aux bestiaux.

nous ne sommes pas loin de l'Ukrainele vendeur du blin n'a pas eu gros succèsvendeur de porceletsscènes du marche

Et pour finir nous avons envie de parler voitures, une fois n’est pas coutume. La Dacia, soeur jumelle de la R12 est partout. Le long des routes il n’est pas rare d’en voir arrêtées, le capot levé, car certaines sont très anciennes et les nouvelles Dacia Renault sont loin d’avoir remplacé les anciennes. Et vu l’état des routes et celui des pneumatiques de ces véhicules, il n’est pas étonnant que certaines ne puissent faire de longs trajets sans problèmes.

Dacia avant Dacia avant Dacia avantDacia avantDacia classiqueDacia camionnetteDacia familialeDacia camionnetteDacia glacier

Bon on rigole, on rigole… N’empêche que nous avons été rudement heureux qu’un paysan attèlent ses deux chevaux pour sortir notre Trafic de l’ornière… Comme quoi le mode de déplacement le plus moderne peut devenir rapidement obsolète par rapport à ceux qui sont restés en dehors de la mécanisation.

deux chevaux pour un Trafic...

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